Torpillage du Balkan
16 août 2014 Le torpillage du vapeur "Balkan" le 16 août 1918
« Sous-marin de surface à tribord ». L’alerte répercutée par le matelot de veille au commandant du navire brise le silence de la nuit et se perd dans le ronronnement des machines. La violente explosion est presque simultanée, touché par une torpille par le travers, le paquebot se brise en deux et coule en moins d’une minute. Aucun moyen de secours n’a pu être déclenché. Seuls sept radeaux détachés du bateau flottent pour les cent deux survivants – dont douze membres d’équipage – qui ont pu échapper aux tourbillons générés par le naufrage (…) C’est finalement à 10 heures du matin que deux hydravions aperçoivent les signaux de détresse. Les secours peuvent enfin être déclenchés. A cinq kilomètres des côtes, les rescapés sont recueillis par une vedette à moteur. Plusieurs d’entre eux seront admis à l’hôpital chirurgical de Calvi avant d’être rapatriés sur Bastia sur un torpilleur Le navire mixte voile et vapeur armé par la compagnie marseillaise Fraissinet avait été réquisitionné pour l’acheminement du courrier et des passagers sur la ligne Bastia Marseille. Il avait quitté Marseille le 15 août avec le Pelion, courrier d’Ajaccio ; les deux navires faisaient route tous feux éteints sous escorte. A minuit, le Balkan avait quitté le convoi. A son bord, environ 300 militaires permissionnaires, 150 civils, hommes, femmes et enfants et 52 membres d’équipage. De nombreux balanins périrent à quelques kilomètres de chez eux.
Corse matin 17 août 2006, J M Vincenti Source : Centre maritime, Charles Finidori, service patrimoine de la ville de Calvi
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