Vincentello avait la meilleure réputation auprès de l’Office de San Giorgio, auquel il s’était rallié au cours des guerres, comme l’atteste Filippini (car. 216). Et cela est authentifié par la confirmation de la Seigneurie d’Istria, accordée par ledit Office le 26 mars 1485, dans les actes de Angelo Giovanni di Campiano, Chancelier des emprunts* ; même chose pour les Seigneuries des Seigneurs Cinarchesi qui à l’époque étaient liés avec ledit office contre les ennemis de l’Etat de Gênes et de l’Ile de Corse ; et parmi ces Seigneurs Cinarchesi étaient compris le susdit Vincentello d’Istria, lequel fut à nouveau confirmé dans sa Seigneurie d’Istria le 19 mai 1497, acte du même notaire, et une dernière confirmation eut lieu, comprenant aussi le lieu de l’Olmeto, le 1er juin 1509, par acte de Germanisé Lasagnes, Chancelier  des Emprunts de San Giorgio, le tout conformément au document conservé, dont extrait a été fait le 27 avril 1629, signé Stefan Isola, Chancelier des Emprunts. Ci-après, on trouvera une copie ainsi que le testament de Vincentello.

 


(Suite de la note k)

premières, en ce qui concerne les Seigneuries, se sont éteintes, soit pour des raisons tenant à l’humaine nature, par lesquelles en définitive il faut bien passer, soit parce que, à diverses reprises ayant été infidèles à la République, ils ont, pour beaucoup d’entre eux, occasionnés leur propre ruine ». (pages 591 et 592)

Et Filippini au cours de sa description de l’Ile de Corse, dans son Histoire de Corse déjà citée, indique (page 28), que les Seigneurs d’Istria n’avaient que peu ou même point de dépendance à l’égard de l’Office de San Giorgio, ce qui n’était pas le cas pour les Seigneurs de Bozzi et d’Ornano.

* Nom de la Banque de San Giorgio ou de la Maona.

 

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