continuer à ses fils le même privilèges qu’il a lui-même de se couvrir devant vos Seigneuries Sérénissimes et autres Magistrats de cette Sérénissimes République, et à lui comme à ses fils, avec en plus deux hommes pour chacun, de continuer l’autorisation donnée au Magnifique Rocco, de porter les armes dans le royaume entier de Corse, y compris l’arquebuse et les pistolets de taille moyenne, conformément à la concession le 16 mai 1651, et citée plus haut. Tout cela, il le recevra comme un trait de la bienveillance coutumière de vos Seigneuries Sérénissimes, envers un de leurs très fidèles vassaux ; mais de plus, cela servira pour lui-même et pour ses fils, à allumer et à exciter plus vivement le vif désir qu’ils nourrissent de se signaler toujours plus dans le bien et de servir fidèlement la République Sérénissime, dans toutes les occasions où vous daignerez leur en donner l’ordre. En attendant, nous vous faisons notre très profonde révérence.

 

De vos Seigneuries Sérénissimes.  Signé : Ledit impétrant.

 

Le 24 janvier 1684.

 

Que l’Illustre Office de Corse prenne connaissance et transmette pour examen aux Sérénissimes Collèges.

 

Signé : Carolus.

 

S E R E N I S S I M E S  S E I G N E U R S

 

Le Magistrat exécutant vos ordres vénérés, à lui impartis par le susdit décret, a reconnu le bien fondé de tout ce qui a été représenté à vos Seigneuries Sérénissimes par ledit Magnifique Vincentello, sur la question des 300 fantassins, que la Magnifique Rocco, son père, leva à ses frais

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