Moca-Croce

Macà è A Croci

Moca Croce : Maga Croci, Maganacci, Crucesi. Saints : Ste Marguerite, Ste Marie de Cruscaglia a le titre d'Abbaye, "Abbadia" est classée monument historique. Toponymie : ‹‹ Maga ››, ‹‹ Maganatu ››,‹‹ Mogu ›› : idée de noir qui semble avoir trait à la longue occupation sarrasine. Par contre ‹‹ Croci ››, croix, semble avoir à l'habitat chrétien concomitant. Divers quartiers du village se nomment encore Cadi, Cadi-Farraciolu, Cadi-Cagnô, Cadi-Signareddu. Tout près du village se trouve un cimetière où le savant Forsyth et le commandant Major devaient faire des fouilles. (Extrait de :‹‹ La vallé du Taravo ››, opuscule paru dans les années 1930. )


Dicton sur Macà "Tocca a mani è làcala andà

(Serre les mains et pars)

  Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Situés sur l'ancienne voie de transhumance, Macà è A Croci sont à l'origine deux villages bien distincts que le temps a réunis, gommant les rivalités ancestrales, Croci, le plus élevé le "chrétien" et moins en altitude, le plus vieux, Macà, qui, prétendait-on, tirait son nom de l'arabe.

Selon la légende, les habitants de Moca-Croce, lors de l'invasion des Mores, se seraient réfugiés plus haut à Croce, lieu de pélerinage, et la croix de pierre aurait attiré la victoire sur le envahisseurs. selon Lucette Poncin, Macà pourrait dériver d'une racine pré-indoeuropéennes signifiant hauteur et A Croci (croix) correspondrait à un habitat plus récent (sédentarisation des berger).

L'abbadia Santa Maria di Cruscaglia

La chapelle a été construite, dans un premier temps, pour accompagner un prieuré, aujourd'hui complètement ruiné, à peu de distance du chemin où passaient les bergers dans leurs migrations annuelle, jalon sur la route de la piaghja à la muntagna. Elle appartenait au XIVème siècle à l'abbaye de San Benino de Gênes, comme ses dépendances : "l'Abbadia" près de la mer et "san Leonardo" à Zicavo, toutes deux quasi disparues. Par la suite, elle a été utilisée comme lieu de rassemblement en diverses manifestations. Ainsi le premier septembre 1613, se réunissaient dans l'église les représentants des populations d'Istria, principali et prêtres,  pour définir les modalités d'action contre les seigneurs feudataires. Prélude au "Feux de la Saint-Laurent" (Antoine - Marie Graziani & José Stromboni. Éditions Alain Piazzola).


Moca vue aérienne

Sommaire Moca

Sommaire Istria