Petreto-Bicchisano

Armoiries de Pitretu è Bicchisgià

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Vers 1870, Patin de la Fizelière écrit :

"Des quatre communautés de l'Istria soprana, Pitretu è Bicchisgià, [Macà è Croci, Argiusta è Muricciu, Livesi (par opposition à l'Istria sottana qui contient Casalabriva, Sullacarò et Ulmetu)], aucune ne mérite, pour ainsi dire, attention que celle de Pitretu et Bichisgià qui est connue par sa belle situation, par ses vignes et oliviers, par les bons fromages et la bonnes qualité de ses fruits, enfin par la demeure de plusieurs membres de la famille Colonna."

 Edward Lear, paysagiste anglais, en 1863, écrit lui aussi :

"Bicchisano, village de montagne et résidence estivale parfaite, diront certains, [...] se compose d'une série de hameaux, abrite la meilleure auberge, soi-disant, entre Ajaccio et Bonifacio".

Plan de Bicchisano

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La commune de Petreto- Bicchisano a un long passé que marquent sites préhistoriques (Settiva) romains et paleochrétiens (à Calò et Caldarasca) et noms de lieux-dits qui rappellent l'existence de vieux sanctuaires comme Santa Spéra, San Chirgu, San Agostinu,  Santa Barbara... De l'église de pievi de Cuscaglia, San Ghjuvan Battista, il ne reste que des ruines arasées sur un tertre qui domine la route nationale avant d'entrer à Bicchisgià, en venant d'Ajaccio, à Pievi : on distingue avec peine les murs, l'abside et de nombreuses pierres de la construction ont été réemployées dans les murettes avoisinantes. Il est vrai que l'église tait déjà abandonnée lors de la visite de Mrg Mascardi et que le titre de pievan avait été transféré au curé de Petreto. Les Colonna d'Istria y gardaient leurs sépultures sous le pavement. A la sortie du village de Bicchisgià, on aperçoit sur la colline une chapelle dédiée à San Ghjuvan Battista, Saint- Jean- Baptiste, construite au début du XIXe siècle. Cet oratoire se situe  en dessous du site Santa Barbara. IL rassemble toujours les fidèles pour la procession de la Saint-Jean d'été. En face, dans l'ancien oratoire San Francescu, se trouvait l'arca ou fosse commune où l'on enterrait les habitants de Bicchisgià.

La traversée de Bicchisgià par la nationale 196 ne fait pas connaître l'ancien village qui était desservi par un tout utre réseau de commnications. Le village se découvrait par le bas, centré sur l'église de la Nunziata.