IX
Paris
le 30 novembre 1801 ; mais dès qu'il l'eut reçu, il s'empressa de donner la démission
demandée (r) (13 décembre). Le cardinal Caprara la communiqua à Portalis qui
l'a fit insérer au Moniteur du 3 janvier 1802.
*
* *
Par
la démission des évêques les diocèses de France risquaient de rester sans
administration. On s'en préoccupa à Rome, et il fut décidé d'abord que le
Cardinal-Légat serait autorisé à maintenir les vicaires généraux en
exercice ou bien à en désigner de nouveaux en cas de besoin (2).
Caprara
pensa qu'il valait mieux proroger les pouvoirs ordinaires donnés par les évêques
démissionnaires auxquels, avec l'agrément du Pape, il conserva
l'administration de leurs diocèses jusqu'à la prise de possession par les évêques concordataires. C'était leur donner
une marque de confiance bien méritée et éviter en même temps de graves
difficultés.
Chaque
évêque démissionnaire reçut avec le bref pontifical de remerciement (3)
une lettre particulière du Légat l'informant de la mesure adoptée.
(2)
Consalvi a Di Pietro, lettre du 4
octobre 1801. Arch. du Vatican.
(3)
Ce bref Novum et luculentum fut préparé à Rome et toutes les phrases
en furent soigneusement étudiées. Il porte la date du 7 novembre 1801 et fut
envoyé par Consalvi à Caprara le 11. Il fut adressé successivement à tous
les évêques démissionnaires. Il a été très souvent reproduit. Voir
Boulay de la Meurthe, op. cit tome IV, passim.