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vient de décider que la commune de Nice doit supporter cette dépense, parce qu'elle est de toutes les communes du Diocèse celle qui profite le plus de la présence de l'Evêque.
Je vous salue,
CHATEAUNEUFRANDON.
Arch.
Munie. - Correspondance du Préfet an II-I2, vol. 7
Pièce
LXXIII
Le Préfet au citoyen Ministre des Finances.
27 Ventôse an XI. (18 Mars 1803.)
Citoyen
Ministre,
En
répondant à la lettre que j'ai eu l'honneur de vous écrire le 27 Frimaire
dernier, vous me rappeliez celle que vous m'aviez écrite le 1er
Thermidor an X par laquelle vous me marquiez que les mesures qu'il
convient de prendre pour le logement de Mr l'Evêque de Nice doivent être
soumises au ministre de l'Intérieur et vous me renvoyez en conséquence à ce
ministre pour le payement des réparations faites à la maison épiscopale.
Le
ministre a déjà statué sur cet objet, ainsi que sur le payement du prix du
bail de la maison, mais il reste à statuer sur l'arrêté que j'ai pris le 1er
Messidor an 10 pour céder aux propriétaires de l'ancien évêché
plusieurs propriétés nationales en échange de cette maison. Comme il s'agit
d'une cession de biens nationaux le ministre de l'Intérieur m'a écrit le 7
Thermidor an 10, que ces objets vous concernaient exclusivement et qu'il vous en
avait fait le renvoi. Je vous renouvelle donc la prière que je vous ai faite le
20 de ce mois de me faire part de votre décision à cet égard.
J'ai l'honneur de vous saluer.
Arch. Dép. - M 23.
Pièce
LXXIV
Le Préfet au
Ministre de l'Intérieur.
Du 28 Ventôse an XI. (19 Mars 1803.)
Citoyen Ministre,
Vous
m'avez fait connaître dans la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire
le 18 Pluviôse dernier relativement aux réparations de la maison épiscopale
de Nice que vous désireriez recevoir un état détaillé de ces dépenses.