XXIV
vraient sur la caisse communale comme indemnité de location le prix
des baux des parcelles échangées.
Cet
arrêté fut transmis aux Ministres et au Directeur des Domaines. Le 14 Messidor
(3 juillet) le Préfet le notifia à Mages et à Spréafico en les invitant à
se concerter avec le maire de Nice pour la « prompte évacuation de la
maison de l'Évêché afin qu'on puisse « procéder sur-le-champ aux réparations
dont elle est susceptible. » (1).
Le
même jour, cet arrêté fut communiqué au Maire de Nice. Je « vous
invite, écrivait le Préfet, à prendre sur le champ les mesures convenables
pour l'exécution des dispositions que j'ai ordonnées et à me tenir régulièrement
informé du succès de vos démarches et du progrès des réparations.
»
Defly
en accusant réception de cet arrêté au Préfet le 20 Messidor (9 juillet) lui
représentait qu'il était de toute impossibilité que la caisse communale fît
les avances du montant des réparations, car elle était presque vide et il
aurait même peine à solder les dépenses du dernier trimestre de l'année
courante. Il priait donc le Préfet de s'adresser au Conseil Général qui, étant
autorisé à procurer à l'Évêque un logement convenable, trouverait peut-être
le moyen de couvrir cette dépense (2). Néanmoins, dès le lendemain 21
Messidor le Préfet prescrivit à Defly de faire faire un devis estimatif des réparations
et de les mettre en adjudication.
Le 28 Messidor (17 juillet) Défly demanda par lettre à Mages et à Spreafico de vouloir bien prendre des mesures pour que la maison proposée par eux en échange et acceptée par le Préfet (arrêté du 1er Messidor) fut mise à sa disposition, afin qu'il put faire procéder à ce devis (3). Le 30 Messidor (19 juillet) Défly transmit au Préfet la réponse qu’il...
(1)
Arch. départem. M. 20. Lettres du 14 Messidor an X (3 juillet 1802) à Mages et Spreafico
et au Maire de Nice. Cette dernière se trouve également Arch. municip. Correspondance
du Préfet an X tome VI.
(2) Arch. municip Correspondance
du Maire, 20 Messidor (9 Juillet).
(3) Arch.. municip. Correspondance
du Maire an X. Lettre du 28 Messidor (17 juillet).