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nous ne serions point encore aujourd'hui à attendre leur réponse au
surplus, elle ne peut être contraire à la première détermination et à la
parole qu'ils m'ont solennellement donné e; j'aime à croire qu'au moment ou
je vous écris les dispositions préliminaires sont terminées et l'évêché
mis entièrement à votre disposition; je pense donc que votre première
lettre m'apprendra que les travaux pour les réparations et pour l'ameublement
sont en pleine activité et que tout sera terminé avant l'arrivée du
Citoyen Colonna, évêque de Nice, qui suivant l'avis qu'il m'en donne, doit
être ici, vers le milieu du mois prochain. Quant aux fonds je prends des
moyens pour vous en procurer et je n'attends pour les mettre à votre
disposition que l'envoi du devis estimatif que je vous prie de m'adresser dans
les 24 heures.
Arch. Dép. - M.
20.
Pièce
XXXIII
Le Maire au Préfet
28 thermidor an X (16 août 1802).
J'ai
l'honneur de vous adresser ci-joint la copie d'une lettre du Citoyen Mages datée
du 25 et qui m'est parvenue qu'hier dimanche 27 du courant.
Cette
lettre est la réponse à la mienne du 21 dit, par laquelle je l'invitai à
mettre à ma disposition le ci-devant évêché pour que je puisse de suite
faire procéder au devis estimatif des réparations nécessaires le tout
conformément aux dispositions de votre arrêté du 1er
messidor dernier et de vos dernières instructions relatives.
Par
cette réponse, le Citoyen Mages ne remplit pas du tout l'objet de ma
demande, et par suite, je me trouve toujours dans l'impossibilité de
remplir vos vues.
Je
vous prie, citoyen préfet, de vouloir bien me faire connaître vos
dispositions ultérieures à cet égard.
Arch. Munic. - Correspondance du Maire.
Le Préfet au Maire de Nice.
30 thermidor an X (18 août 1802).
J'ai reçu, citoyen maire, avec votre lettre du 28 de ce mois la copie
de celle que vous a écrite le citoyen Mages au sujet de l'évêché.
Ce citoyen m'a écrit sous la même date et à peu près dans le même
sens. Je viens de lui faire sentir combien peu ses observations