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Vous avez ordonné par le 1er  de ces arrêtés que la plus forte des cloches qui existaient au clocher de la succursale de Cimies serait placée dans celui de la Cathédrale de Nice et qu'il serait remis à cette Cathédrale les objets d'argenterie qui avaient été cachés par les ex-moines et qui consistaient en lampes d'ar­gent, calices et patènes à l'exception de ceux de ces objets qui seraient indispensable au service de la succursale.

Par le second vous avez prescrit que les différentes parties d'argenterie qui avoient été également cachées et désignés sous la forme de cœurs, poissons, figures de saints et de saintes, etc. seraient provisoirement divisées entre les paroisses de St Augus­tin et St Jacques et des succursales de Cimies et autres de la com­mune de Nice pour être exposées aux regards du Public, et servir exposées aux regards du Public, et .servir d'embellissement aux églises.

A ces arrêtés était jointe copie du procès-verbal dressé le 24 Messidor 1er  par la Commissaire de Police de Nice pour consta­ter l'enlèvement et la désignation des objets trouvés et du quel il résulte que la totalité du poids de l'argenterie s'élève à 37 Marcs 7 gros.

 

J'aurais désiré, citoyen préfet, que vous m'eussiez consulté avant de disposer de ces objets: au surplus, vu leur nécessité pour le service du culte, j'approuve vos arrêtés en vous invitant à faire donner par les supérieurs ecclésiastiques auxquels les objets ont été remis, un récépissé indicatif de leur poids et de leur dé­ nomination.

Je vous serai obligé aussi de me faire connaître en quoi consistaient les autres objets trouvés cachés et dont vous m'an­noncez être dans l'intention de disposer en faveur des hospices.

 

Je vous salue

                GODIN.

Arch. Dép. - V 6

 

PIECE XLIV

 

Procès-verbal relatif à la cloche et à l’argenterie

 

                   24 Messidor an 10 (13 juillet 1802)

Ce "jourd’hui" vingt quatre Messidor an dis de la République française, à Nice, chef lieu du Département des Alpes-Maritimes,

Nous Jean Dive Commissaire de Police de la ville de Nice, ensuite de la lettre du citoyen Torriny, adjoint à la Mairie de cette ville,. D’après l’arrêté du préfet de ce département en date du vingt –un courant, nous sommes portés accompagnés du citoyen Meironet agent de police du Citoyen Antoine Geraud