III
S’aidant
des histoires anciennes de
A
la p. 73, on lit une attestation du notaire savonais Carlo Ferro, qui affirme
avoir reconnu tout l’arbre généalogique, vérifié tous les documents insérés,
collationné toutes les citations de Filippini, paraphé chacune des vingt-six
pages du cahier.
C’est
en cet état que le « cahier » a du être envoyé au prince
romain Laurent Colonna, grand connétable du royaume de Naples, lequel répond
à Paolo Vincenzo par une lettre en beau latin, où il le félicite de son beau
travail et l’assure qu’il a parfaitement prouvé sa descendance d’Ugo
Colonna et sa parenté avec les Colonna romains ; qu’illuminé par
l’évidence des preuve, il le reconnaît formellement pour son parent (p.75
sq.). Cette lettre, authentifiée à Rome par le Cardinal de Bernis, ministre du
roi de France près le Saint-Siège Apostolique, est jointe aux autres documents ;
et Paolo Vincenzo, le 12 juin 1772, fait venir dans les salons de son palais
d’Ontario, à Savone, le notaire public Gio Paolo Menavino, qui dresse la
liste de tous les documents rassemblés par Paolo Vincenzo, pour prouver sa
descendance d’Alessandro d’Istria (le fils d’Ercole, le père de Rocco),
qui vivait vers l’an 1600.
Si
l’on examine de près cette « table des matières » dressée par
le notaire-chancelier Menavino (p.78 à 85), on s’aperçoit que toutes les pièces
n’ont pas été retenues par l’éditeur du livre, le capitaine Ottavio :
ce dernier a omis de reproduite les quatre testaments (énumérés p. 78/79) de
Placida Doria, veuve d’Alessandro, de Rocco, de Vincentello III et de Gio
Carlo, ancêtres directs de Paolo Vincenzo ; il ne donne pas non plus un
certain nombre de pièces concernant personnellement Paolo Vincenzo ; ce
dernier avait eu la chance d’être l’héritier d’un frère de sa mère
Silvia, prénommé Gio Paolo, Lieutenant Général des armées de Philippe V
d’Espagne, gouverneur de San Ildefonso en Navarre, marquis de Galliano ;
cet oncle avait tout légué à Paolo Vincenzo, à condition qu'il reprenne son titre
de marquis de Galliano ; or, ni le testament de l’oncle, ni le titre établissant
son marquisat (noté p. 80 et 91) ne sont reproduits ; pas davantage les
lettres patentes du Roi des Deux-Siciles (annoncées p. 80) nomment Paolo
Vincenzo second lieutenant dans le Régiment
Royal Corse puis au Royal Italien, avec dispense de service, pour qu’il puisse
pendant cinq ans, continuer ses études (1748 et 1749) ; au bout de ces
cinq ans (1754), le jeune marquis protégé par Philippe V, était libéré du
service, sans avoir jamais servi ! On comprend fort bien qu’Ottavio
n’ait pas jugé indispensable la reproduction in-extenso de ces divers
documents.
Le
notaire Menavino, assisté de deux témoins, constate officiellement que toutes
les pièces du dossier Paolo-Vincenzo
sont authentiques ; et deux nobles « patrices »
de Savone, Felice Francesco, Maria Spinola et l’abbé Giulio Gavotti, signent
à leur tour qu’ils ont reconnu l’authenticité des preuves (p. 85). La
signature des deux nobles est encore certifiée authentique
par le notaire Menavino (p. 86).
En
suite de quoi, le gouverneur de Savone, Grimaldi, signe le document attestant la
noblesse de Paolo Vincenzo, marquis de Galliano, affirme qu’il descend bien
des Seigneurs d’Istria, qu’il fait partie de la grande famille des
Cinarchesi et des Colonna (p. 87/88).
Les
signatures du notaire Menavino, des deux nobles savonais, du gouverneur Grimaldi
sont enfin certifiées authentiques par l’évêque de Savone (p. 88) et là,
s’arrête le livre de Paolo Vincenzo.
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