V
C’est
sans doute ce cahier qui fut présenté pour obtenir l’Arrêt du Conseil Supérieur
de Corse, siégeant à Bastia, le 20
décembre 1773, arrêt qui reconnaît la noblesse des 24 « demandeurs »
de la famille Colonna d’Istria,
parmi lesquels il y a Paolo Vincenzo (n°5) et Pier Andrea, le père d’Ottavio
(n°1).
Entre
le 20 février 1773, date où tous les documents sont réunis et légalisés, et
le 22 décembre, date du Décret, les divers cousins Colonna d’Istria,
domiciliés à Bicchisà, Sollacaro ou ailleurs, et même celui de Savona, Paolo
Vincenzo, ont eu le temps de se concerter, si ce n’était déjà fait, pour
poser leur requête. Ils se sont retrouvés au nombre de 24 : soit tous les
descendants mâles de Vincentello III, (huit de la branche Gio Francesco 16 de
la branche Giulio).
Entre
temps, il avait fallu recueillir les extraits de baptême, puisque avant la révolution
les registres paroissiaux, tenus par les curés, étaient le seul état-civil en
vigueur. Comme on baptisait les enfants dès leur naissance, on peut
pratiquement considérer qu’une « foi de baptême » correspond,
par la date, à peu de chose près, à un extrait de naissance.
Tous
ces extraits de baptême, mentionnés dans le décret, permettent d’établir
la généalogie des Colonna d’Istria avec une grande précision, depuis Giulio
et Gio Francesco (génér. XXI).
Le
décret du Conseil Supérieur de Bastia, dernière pièce du volume, (p. 139
sq.), a été retranscrit par le notaire Tortaroli sur l’original en parchemin
composé de quatre feuillets(1) et conservé chez Pier-Andrea, le père
d’Ottavio (voir p. 152). Et la signature de Tortaroli est authentifiée par
Charles de Buonaparte et Jacques Marie Ponte, l’un faisant fonction de juge,
l’autre étant procureur du Roi, à Ajaccio, le 23 Janvier 1776.
La
reconnaissance de noblesse fut donc acquise par les 24 impétrants en 1772 et
1773 : c’est-à-dire deux ou trois ans après que le noblesse corse, dans
son ensemble, eut fait l’objet d’une reconnaissance officielle de
Quelle
part Ottavio eut-il aux démarches faites pour obtenir le décret de
reconnaissance ? On peut penser que c’est plutôt son père, premier des
demandeur, qui s’en occupa.
Mais
l’initiative de faire imprimer le livre contenant la généalogie des Colonna
d’Istria de Corse, avec les documents authentifiés et, pour finir, l’Arrêt
du Conseil Supérieur de Bastia, revient à Ottavio.
Pour
le « manuscrit » à fournir à l’imprimeur, l’infatigable
notaire Tortaroli, une fois de plus, recopia les documents, en 1775 : il en
fait authentifier les quarante-sept feuillets (voir p. 137 et 138), le 12 décembre,
par Charles de Buonaparte, assesseur, et Jacques- Marie Ponte, substitut à la
cour d’Ajaccio ; leurs deux signatures sont authentifiées par le
Procureur Guyot, à Bastia, le 20 janvier 1776 ; et le tout est « super-certifié »
par l’évêque de Mariana, François Citadella, le 25 janvier 1776.
Tout
peut maintenant partir à Paris, à l’imprimerie de la veuve Ballard :;
et le
livre sortira en 1777, avec de nombreuses fautes, d’ailleurs, que déplore
Ottavio dans sa Préface ; fautes particulièrement graves dans les
documents latins comme la lettre du cardinal Asciano Colonna (p.71) ;
fautes dont les deux pages d’errori en fin de volume ne corrigent
qu’une faible partie et non les plus importantes !
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