pour le compte de l’Illustrissime Alessandro, fils d’Ercole, Seigneur d’Istria, la saisie ayant été ordonnée par le Magnifique Seigneur Aurelio Istria Sorba (1), Lieutenant ; et l’ordre d’exécution ayant été présenté au dit Podestat par Gio-Maria di Giovannono, d’Olivese, mandaté par sa Seigneurie Magnifique le Seigneur Alessandro d’Istria : ledit Podestat doit donc saisir, des biens de Judicello di Bonavitta d’Olivese, de quoi couvrir la somme de 22 livres, représentant la valeur des «boucs» en question, grands et petits, comme il est précisé dans ledit instrument, soit dix «boucs» de grande taille et deux plus petits ; marché passé l’an 1593, le 27 mai, à Sollacaro, par moi, Gio-Paolo du canton d’Istria, Chancelier; malgré cela vu le serment demandé audit Judicello de s’engager à payer en or, en argent ou en victuailles ladite somme, acte en date du 4 février 1596, rédigé et signé par Scipiono Africano, notaire à Sollacaro ; lequel dit Podestat a vu l’engagement sous serment et ne peut manquer d’exécuter les ordres et commandements de ses Seigneurs et Maîtres. Voulant donc exécuter l’ordre ci-dessus, il a commandé A Lazarino de Chirgo et à Lorenzo de Tomascio, tous deux d’Olivese, en qualité d’estimateurs (experts) choisis par la commune, qu’ils doivent me faire l’estimation et me désigner de quoi payer son dû audit Gio-Maria, mandataire dudit seigneur Alessandro; lesquels estimateurs se sont transportés, dans le lieu susdit d’Olivese, au jardin de la fontaine aux arbres...(sic) (lacune) qui confronte au jardin des fils de maître Geronimo, et de l’autre côté, par en dessous, confronte au jardin des fils de Santuccio de Francesco, dudit lieu, ce premier jardin-là estimé vingt livres ; celui qui confronte au jardin des fils de Natalino et d’autre part au terrain de Gio-Maria, di Giovannono, celui-là sera estimé douze livres et
(1) Aurelio Istria Sorba : Petit fils de Bernardino d’Istria et Serena della Rocca (sa mère ayant épousé un Sorba de Gènes ; il est en outre le frère utérin de : Oratio, Ettore, Cesare et Trojano Bozzi.). Les feux de la Saint Laurent, Antoine Marie Graziani et José Stromboni, p. 75.
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