et valoir ce qu’il appartiendra. Fait on notre Hôtel à Sartène, le jour huitième Janvier mil sept cent soixante-treize.
P.Copie. Signé : Salineri, &c.
Place du sceau
Copie. Fisco, &c. (greffier)(?)
Extrait on tout comme ci-dessus d’un document authentique, que j’ai, moi, Notaire soussigné, fidèlement recopié et qui est conserve auprès du Magnifique Francesco-Maria Colonna d’Istria. En foi de quoi, &c.
Fait à Ajaccio, le 9 février 1773.
Signé : Gio Battista Tortaroli, Notaire.
SÉRÉNISSIMES SEIGNEURS
Ces mois passés, les sbires de la cour d’Ajaccio arrêtèrent sur le territoire et dans la juridiction des Seigneurs d’Istria, feudataires de vos Seigneuries Sérénissimes, un certain maître Quilichino, fils de Giovanni, d’Olivese, un vassal à eux, pour un rouet d’arquebuse trouvé dans sa maison et le conduisirent en prison à Ajaccio; et jusqu’à présent le Seigneur Commissaire de ce lieu ne s’est pas résolu à remettre la cause ni le prisonnier aux dits Seigneurs d’Istria, sans l’ordre de l’Illustrissime Seigneur Gouverneur; cependant, l’instruction de cette cause leur revient à eux, puisqu’ils ont droit de justice, même au criminel, dans tous les autres délits, y compris le cas de mort; de plus, pour la proclamation faite à propos des arquebuses, il est ordonné aux feudataires, sous peine de très graves sanctions, de faire observer par leur vassaux les ordres susdits: or cela ne se peut faire sans qu’on les châtie ; partant, je supplie vos Seigneuries Sérénissimes, si elles veulent vraiment être obéies, d’ordonner audit Seigneur Commissaire,
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