l('29° Pour lesdits Paolo, fils de Giovanni et Bernardino fils d’Anton Guglielmo, parlant aussi bien on leur nom qu’au nom des hommes et populations de l'Olmeto, leurs mandants, nous ne nous prononçons pas sur la validité de leurs raisons touchant leurs prétentions d’être les vassaux directs et immédiats du Sérénissime Sénat ; par notre présente sentence, n’entendons en rien infirmer ces raisons, mais déclarons au contraire qu’elles restent intactes et nullement infirmées. En outre, nous nous réservons la faculté, à toutes fins utiles, d’améliorer, réformer et modifier notre présente sentence et chacun de ses articles, selon que la raison l’imposera, &c.
Et ainsi dit, prononce, juge et déclare, de la meilleure manière
possible, &c. Donnée, lue et publiée, &c. par moi, Antonio Assereto,
Chancelier en la ville de Bicchisà, Juridiction d’Istria, dans l’Ile de Corse,
en l’église du monastère de Saint-François des. Révérends Pères Observants,
devant l’autel majeur de ladite église, l’année de la Nativité de Notre
Seigneur 1614, indiction onzième selon le cours de Gênes, dimanche onze mai au
matin, aussitôt après la Grand-Messe, étant présentes lesdites parties, à
savoir : lesdits nobles Gio-Maria et Francesco Maria, qui acceptent, et
lesdits Nobles Vincentello, Bernardino et Alfonso, frères ; et ledit
Messire Francesco, en leurs noms et avec lui Rocco, lesquels disent ne pas
accepter ladite sentence et provision faite comme ci-dessus, sinon en ce qui
leur convient, et pour le reste, ils disent qu’ils n’acceptent pas et réclament
l’amélioration et ledit Giabicone, en son nom, et avec lui toutes lesdites
populations d’Istria, et ledit Bernardino et les gens de l’Olmeto, au nom de
qui parle ledit Paolo Farinole.
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