Lors
de la guerre de 1625, ce qui lui valut de la part de vos Seigneuries
Sérénissimes, audit Rocco et à ses fils, le privilège de pouvoir se couvrir et
l’autorisation du port d’armes, comme il est rappelé dans la supplique ;
le Magistrat serait donc d’avis que vos Seigneuries Sérénissimes pourraient,
eut égard aux mérites de son père et de ses aïeux, et compte tenu également de
l’offre des 300 fantassins faite par Messire le Magnifique Vincentello, lui
accorder à lui et à ses fils, le même privilège de se couvrir devant le trône
Sérénissime et les autres magistrats, pourvu que lesdits fils lui succèdent
dans la part du fief d’Istria ; et quant à la permission des armes, on
pourrait accorder à Messire le Magnifique Vincentello et à ses deux fils aînés,
et à deux hommes pour chacun d’entre
eux, père et fils, à désigner par la chancellerie d’Ajaccio, et pourvu que ces
hommes les accompagnent, accorder l’autorisation de porter toute sorte d’armes,
pour tout le royaume de Corse, y compris les arquebuses à rouet et à fusil et
les pistolets de taille normales, en acceptant toutefois ceux qu’il est défendu
d’avoir et en excluant les places fortes et les endroits où se tiennent les
juges ; la permission en question ne s’étendrait que sur la durée de trois
gouvernements ; tout ceci restant subordonné aux très prudentes décisions
de vos Seigneuries Sérénissimes, auxquelles il fait sa plus profonde révérence.
(En
latin, formules juridiques abrégées et obscures)
Rapport
à transmettre aux sérénissimes Collèges, par l’intermédiaire de
l’Excellentissime et Illustrissime Office de Corse, pour décision au vote (ou
après vote ?). Ce 11 février 1684, étant absent l’Illustrissime et
Excellentissime président et Illustre Vincenzo Spinola.
Signé : Michael.
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