8 mars 1684.
Lue (la requête de
Vincentello ?) aux sérénissimes Collèges. Et selon ( ?)
ledit rapport (du Magistrat de l’Office de Corse ?) et en
conformité (,)…comme le décret par les mêmes Sérénissimes Collèges, aux
voix, &c.(1)
Place du sceaux.
Signé : Carolus.
Ajaccio, le 18 février 1773.
Gio-Battista de Franchi, Commissaire d’Ajaccio et des armées pour la
Sérénissime République de Gênes.
Cent soldats envoyés de
cette province, sous la conduite du Magnifique Vincentello d’Istria,
s’embarquent dans ce port sur des coraillères (3) nationales. Ils sont
destinés à militer au service et à la solde de ladite Sérénissime République et
observance de la lettre de
l’Illustrissime et Excellentissime Seigneur général et Gouverneur du présent royaume,
lettre du 22 courant, faisant suite aux ordres souverains du sérénissime
Conseil de Guerre. Il devront naviguer en gardant le cap sur les côtes de
Livourne et du levant et non du couchant, pour éviter toute rencontre avec des
navires étrangers, car il doivent se porter en toute diligence vers la Cité
souveraine ; il s’arrangeront cependant pour aborder dans le golfe de la
Spezia, pour continuer leur route avec les précautions
voulues, ou par voie de terre ou d’autres précautions, selon les ordres des
Illustrissimes Seigneurs résidant dans ces places. Dans tout
(1) (N.D.T. En latin. Formules
juridiques abrégés, obscures, peut être mal transcrites. Mais la réponse est
certainement favorable.)
(2) (N.D.T La requête de Vincentello semble avoir été adressée directement aux autorités de Gênes, qui l’on retournée pour l’information et l’avis de l’Office de Corse. Celui-ci a chargé un Magistrat de faire un rapport, qu’il transmet à Gênes. Le rapport est nettement favorable, mais suggère quelques restrictions pour le port d’armes. Le décret pris en définitive par les Sérénissimes Collèges a-t-il inclus ou non ces restrictions, nous ne pouvons le dire avec certitude.)
(3)Chaloupe pour la pêche du corail.
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