rencontre endroit et en tout
mouillage du présent royaume où aborderaient en cas de nécessité lesdites
coraillères, transportant lesdites recrues, le libre passage devra leur être
accordé et on devra les aider par tous les moyens et de toutes les manières
possibles, sous peine de graves sanctions et au risque d’encourir la colère
desdits Sérénissimes Patrons. Quant aux Illustres Commissaires du continent,
nous les exhortons et les prions de leur ménager, par tout, un bon transit et
semblablement de les assister et de les faire pourvoir (du nécessaire)
pour la continuation de la route, par voie de terre ou d’autre façon, vers la
Cité Souveraine, selon les ordres de Sérénissimes Seigneurs susnommés. En foi
de quoi sera le présent (document) par nous signé et frappé du sceaux
public et revêtu de la signature du Chancelier soussigné. Donné à Ajaccio le 2
juin 1684.
Signé : Gio-Battista de
Franchi, Commissaire.
Place
du sceaux.
Signé : Antonio-Maria Gambara, Chancelier.
Gio-Battista de Franchi, Commissaire d’Ajaccio et des Armées pour la
Sérénissime République de Gênes.
En exécution des ordres de l’Excellentissime Seigneur Gio-Giacomo
Monza, gouverneur Général, faisant suite à ceux du Sérénissime Conseil, j’ai
fait appeler tous ceux qui s’étaient offerts à recruter des hommes au service
de la Sérénissime République ; un des plus prompts à répondre a été le
Magnifique Vincentello, fils de feu magnifique Rocco, des Seigneur feudataires
d’Istria ; il s’est rendu immédiatement auprès de nous, au reçu des ordres
de son excellence, avec un certain nombre d’hommes, devant former tout de suite
les trois compagnies de 100 hommes chacune,
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