LAURENT COLONNA, PRINCE ROMAIN DUC ET PRINCE DE PALAENO , DUC DES MARSES, BARON D’AIDONIS, GRAND CONNETABLE DU ROYAUME DE NAPLES A PAOLO-VINCENZO COLONNA D’ISTRIA MARCHIONI DE GALLIANO.

 

Salut !

 

Par la bienveillance de Jean-Paul Galliano, Noble de Gênes, ton oncle, tu es, parmi les représentants illustres de la famille de Cinarca, et en particulier les Seigneurs d’Istria, qui en tirent leur origine d’Ugo Colonna, notre parent, souche dernière des anciens Romains, tu es, dis-je, le premier à détenir le marquisat de Galliano dans le royaume de Navarre : voilà pourquoi, à la suite de ce nouveau nom de Galliano qui t’est survenu, pour que la vérité ne soit pas abolie par la longue suite des temps, tu as bien voulu, par une lettre qui m’a été remise, demander mon témoignage afin qu’il soit clair pour tous que tu es descendant de cet Ugo Colonna qui, grâce à l’aide Divine, avec ses armes victorieuses, libéra la Corse des Sarrasins et que, de fait, tu m’es uni à moi aussi par les liens du sang. Ce n’était point là, à mon sens, un petit travail, étant donné qu’il fallait reprendre de si haut la série des faits, remonter neuf cents ans  en arrière, et il ne me semblait pas facile de représenter une généalogie assez bien ordonnée pour qu’elle emporte l’adhésion. Pourtant, tout m’est apparu à l’esprit si clair, si lumineux, que j’ai été inondé de plaisir à la suite de la lecture  du petit opuscule sur la question que j’ai eu sous les yeux : ta généalogie y est appuyée sur de très solides documents et dans l’appendice joint au livre, elle se trouve renforcée par l’autorité de plusieurs écrits qui, en des temps plus près de nous, te concernent, toi, ton père, ton grand-père et ton aïeul.


 

(1)     L’établissement de l’arbre généalogique, appuyé dans une première partie sur l’historien Filippini, par la suite sur des documents authentifiés, le tout envoyé au Prince Colonna.

N.D.T.

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