VII
Préfet (1), cette fête fut à la fois civile et religieuse. On
reprenait ainsi les viei1es traditions du pays qui associaient toujours la
religion aux réjouissances publiques.
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La
solution des questions importantes et multiples que soulevait l'organisation du
régime concordataire demanda beaucoup de temps et beaucoup de négociations.
L'habileté et l'esprit de conciliation de Portalis et de Caprara aplanirent
toutes les difficultés, et, à la fin de I802 la nouvelle organisation de l'Eglise
catholique en France fut heureusement terminée. Par le Concordat, l'Eglise
catholique avait retrouvé une existence légale rétablie sur de nouvelles
bases. L'ancienne organisation des diocèses avait été supprimée : tous les
évêques devaient donner leur démission (2) et le Gouvernement français
devait présenter à l'institution du Pape les nouveaux titulaires des évêchés
rétablis d'un commun accord. D'une manière générale, les divisions ecclésiastiques
furent calquées sur les divisions civiles, et chaque évêché nouveau
comprenait un ou deux départements.
Le département des
Alpes-Maritimes forma à lui seul le diocèse de Nice alors que l'archevêché
d'Aix dont il devint suffragant comprenait les deux départements des Bouches-du-Rhône
et du Var.
Le nouveau diocèse englobait tout l'ancien Comté de Nice dont diverses parties étaient, avant I792, comprises dans les diocèses supprimés de Glandèves et de Vence, et...