XLVIII
16 Ventôse an XII (7 mars 1804), 29 Ventôse an XII (20 mars 1804), qui
autorisent des aliénations, acquisitions, concessions et ventes, échanges et
impositions extraordinaires dont l'inspiration et les dispositions générales
sont identiques. .
Par
un article de la loi du 29 Ventôse an XII, le préfet du département des
Alpes-Maritimes est autorisé à acquérir par voie d'échange, des citoyens
Mages et Spréafico le Palais épiscopal de Nice.
Le
département des Alpes-Maritimes devenait propriétaire de l'ancien évêché
et la somme de 25.000 francs, valeur des biens nationaux cédés à Pierre Mages
et Spréafico, devait être remboursée au trésor public sur les centimes
additionnels destinés à pourvoir aux dépenses variables de ce département.
(1).
L'arrêté
du 1er
Messidor an X recevait son exécution intégrale et définitive, mais
lorsque le décret de Bonaparte parvint à Nice, Châteauneuf-Randon avait été
remplacé à la Préfecture des Alpes-Maritimes par M. DuBouchage depuis près
d'une année.
On
a beaucoup critiqué l'administration de ChâteauneufRandon. Il est cependant
équitable de constater après examen impartial des documents contemporains que
Châteauneuf-Randon collabora loyalement avec Mgr Colonna pour l'application
des lois concordataires et qu'il fut dans le département des Alpes-Maritimes
l'exécuteur consciencieux des instructions bienveillantes et sages du gouvernement
consulaire.
A.-J. RANCE-BOURREY.
(I)
Voir Bulletin des lois de l'an XII, n° 356, loi du 29 Ventôse an XII et
aux Archives départem. un décret du Premier Consul, Germinal an XII,
(30 Mars 1804). Série N, liasse 1.