USAGE ET PORT DES ARMOIRIES


Armoiries Législation


Tout le monde et quiconque ont le droit de porter des Armoiries.

Armoiries Cordesse, création au XXIe siècle, dépôt à l'INPI, reproduction interdite L'usage et le port d'Armoiries sont libres et licites dans la plupart des pays du monde. La Suisse qui n'a jamais été un pays monarchique est un exemple en la matière. Le Canada, le Japon, l'Angleterre, l'Ecosse, les pays scandinaves, les Pays-Bas, la Belgique, la Principauté de Monaco, le Vatican et autres monarchies, principautés et états possèdent des législations différentes et soumettent l'utilisation des Armoiries à des Ministères ou des collèges héraldiques qui veillent au patrimoine des blasons et à l'observance des usages héraldiques particulièrement dans le cas de la réalisation de nouvelles armoiries.



Armoiries Cordesse, création au XXIe siècle, dépôt à l'INPI, reproduction interdite En France républicaine, la législation donne droit à toutes personnes d'adopter les armoiries de son choix, qu'elles soient anciennes ou nouvellement créées, sous réserve de ne pas les usurper à des tiers. D'une façon générale, les armoiries de famille sont considérées comme un attribut du nom et jouit de la même protection que le nom lui-même. Les tribunaux compétents pour examiner les litiges relatifs aux noms patronymiques sont également compétents pour connaître des contestations qui peuvent être soulevées au sujet des armoiries. La jurisprudence en matière d'héraldique reconnaît, par un arrêt de la cour d'appel de Paris du 20 décembre 1949, que "les armoiries sont des marques de reconnaissance accessoires du nom de famille auquel elles se rattachent indissolublement". Ce droit était identique tout au long de l'Ancien Régime. Les nobles comme les "non nobles" pouvaient porter et arborer les armoiries de leur choix sans distinction de classe sociale. Les règnes de François Ier ou de Louis XIV, soucieux d'abaisser le prestige des privilégiés, favorisent la promotion des roturiers ainsi que l'enregistrement de leurs armoiries. Elles sont à l'heure actuelles transmissibles et soumises aux mêmes règles que le nom sans distinction d'origines de tout ordre.

Depuis le XVe siècle, les armoiries ont été enregistrées dans des registres officiels appelés "Armoriaux, Rôles d'armoiries, Registres héraldiques" permettant d'établir la preuve de possession d'armoiries. Ils étaient tenus par des officiers royaux appelés "Hérault d'armes".

Armoiries Cordesse, création au XXIe siècle, dépôt à l'INPI, reproduction interdite Actuellement, malgré la reconnaissance légale des armoiries, aucun organisme officiel républicain n'est habilité à enregistrer l'adoption de nouvelles armoiries. On peut cependant les faire protéger par un dépôt légal pour le monde entier à Genève à "l'Organisation Mondiale de la Propriété Industrielle". Pour une protection dans les Pays de l'Union Européenne (25 États), on peut faire un dépôt d'armoiries auprès de "l'Office de l'Harmonisation dans le Marché Interieur" dont le siège est à Alicante ; En France, le dépôt se fait à "l'Institut National de la Propriété Industrielle" dans une enveloppe Soleau en vente à l'INPI à Paris ; en Belgique "l'Office de la Propriété Artistique et Industrielle".


Pour toutes personnes soucieuses de rechercher rapidement des armoiries de famille enregistrées avant la fin du XIXe siècle dans les Armoriaux, la source la plus considérable est l'Armorial Général d'Europe (J. B. Rietstap, Amsterdam, 1861-1887) illustré par Victor Rolland (Institut Héraldique Universel, 1903-1926, en 6 volumes) aujourd'hui en couleurs, afin de retrouver en ligne plus de 128.000 Armoiries de Familles européennes.

extrait d'une page d'Armorial du 19e sicèle, armoiries des Nobles et Notables de Mulhouse


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