III

 

 

S’aidant des histoires anciennes de la Corse , notamment celle de Filippini, qu’il a abondamment consultée dans sa retraite de Savone ou fait consulter par quelque érudit de l’endroit, puis de documents originaux (à partir de Vincentello II, dont nous avons la confirmation dans son fief par la Banque de Saint-Georges ((1497 et 1509) et le testament (1537), Paolo Vincenzo accumule les preuves de la grandeur des feudataires d’Istria, ses aïeux.

 

A la p. 73, on lit une attestation du notaire savonais Carlo Ferro, qui affirme avoir reconnu tout l’arbre généalogique, vérifié tous les documents insérés, collationné toutes les citations de Filippini, paraphé chacune des vingt-six pages du cahier.

 

C’est en cet état que le « cahier » a du être envoyé au prince romain Laurent Colonna, grand connétable du royaume de Naples, lequel répond à Paolo Vincenzo par une lettre en beau latin, où il le félicite de son beau travail et l’assure qu’il a parfaitement prouvé sa descendance d’Ugo Colonna et sa parenté avec les Colonna  romains ; qu’illuminé par l’évidence des preuve, il le reconnaît formellement pour son parent (p.75 sq.). Cette lettre, authentifiée à Rome par le Cardinal de Bernis, ministre du roi de France près le Saint-Siège Apostolique, est jointe aux autres documents ; et Paolo Vincenzo, le 12 juin 1772, fait venir dans les salons de son palais d’Ontario, à Savone, le notaire public Gio Paolo Menavino, qui dresse la liste de tous les documents rassemblés par Paolo Vincenzo, pour prouver sa descendance d’Alessandro d’Istria (le fils d’Ercole, le père de Rocco), qui vivait vers l’an 1600.

 

Si l’on examine de près cette « table des matières » dressée par le notaire-chancelier Menavino (p.78 à 85), on s’aperçoit que toutes les pièces n’ont pas été retenues par l’éditeur du livre, le capitaine Ottavio : ce dernier a omis de reproduite les quatre testaments (énumérés p. 78/79) de Placida Doria, veuve d’Alessandro, de Rocco, de Vincentello III et de Gio Carlo, ancêtres directs de Paolo Vincenzo ; il ne donne pas non plus un certain nombre de pièces concernant personnellement Paolo Vincenzo ; ce dernier avait eu la chance d’être l’héritier d’un frère de sa mère Silvia, prénommé Gio Paolo, Lieutenant Général des armées de Philippe V d’Espagne, gouverneur de San Ildefonso en Navarre, marquis de Galliano ; cet oncle avait tout légué à Paolo Vincenzo, à condition qu'il reprenne son titre de marquis de Galliano ; or, ni le testament de l’oncle, ni le titre établissant son marquisat (noté p. 80 et 91) ne sont reproduits ; pas davantage les lettres patentes du Roi des Deux-Siciles (annoncées p. 80) nomment Paolo Vincenzo second lieutenant  dans le Régiment Royal Corse puis au Royal Italien, avec dispense de service, pour qu’il puisse pendant cinq ans, continuer ses études (1748 et 1749) ; au bout de ces cinq ans (1754), le jeune marquis protégé par Philippe V, était libéré du service, sans avoir jamais servi ! On comprend fort bien qu’Ottavio n’ait pas jugé indispensable la reproduction in-extenso de ces divers documents.

 

Le notaire Menavino, assisté de deux témoins, constate officiellement que toutes les pièces du dossier  Paolo-Vincenzo sont authentiques ; et deux nobles  « patrices » de Savone, Felice Francesco, Maria Spinola et l’abbé Giulio Gavotti, signent à leur tour qu’ils ont reconnu l’authenticité des preuves (p. 85). La signature des deux nobles est encore certifiée authentique  par le notaire Menavino (p. 86).

 

En suite de quoi, le gouverneur de Savone, Grimaldi, signe le document attestant la noblesse de Paolo Vincenzo, marquis de Galliano, affirme qu’il descend bien des Seigneurs d’Istria, qu’il fait partie de la grande famille des Cinarchesi et des Colonna (p. 87/88).

 

Les signatures du notaire Menavino, des deux nobles savonais, du gouverneur Grimaldi sont enfin certifiées authentiques par l’évêque de Savone (p. 88) et là, s’arrête le livre de Paolo Vincenzo.


 

 

 

 

 

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