IV

 

 

Ce «livre », le capitaine Ottavio, comme il le dit dans sa préface, en a eu communication et il l’a fait transcrire par un notaire d’Ajaccio, Gio Battista Tartaroli. Ce dernier, (p.89), affirme avoir fidèlement recopié «toutes les transcriptions, extraits, reconnaissances », ce qui lui fait un total de 38 pages (18 février 1773).

 

Mais en plus de cette attestation globale, on trouve tout au long des 89 premières pages, à la suite de chaque document ou série de documents, la même attestation de Gio Battista Tortaroli, notaire : c’est pour le compte d’Ottavio que Tortaroli a ainsi recopié les pièces assemblées par Paolo Vincenzo, du moins celles qui étaient à retenir.

 

Ainsi, jusqu’à la page 89, le capitaine Ottavio s’est contenté d’utiliser  le travail de son cousin de Savone.  

* * *

 

A partir de la page 90 et jusqu’à la fin du livre, les documents produits ont été rassemblés par les soins d’Ottavio : preuves supplémentaires (p. 90-138) ; Arrêt du Conseil Supérieur de Corse (p. 139 à 152).

 

Pour les pièces d’archives complémentaires, Ottavio a puisé à deux sources principales :

 

La première est le  « Livre Rouge » ou «livre des privilèges féodaux », qui se trouvait à Sollacaro, chez son propre père, Pier-Andrea ; de là sont tirés :

 

§      l’attestation du droit de justice délivré à Vincentello II en 1526 (p.90);

§      La confirmation à Ercole et à ses co-seigneurs, en 1573, de la seigneurie d’Istria (p. 99);

§      Des sauf-conduits du sénat de Gênes (p. 130);

§      La décision concernant les deux notaires qui, par-dessus les Feudataires d’Istria, avaient fait appel directement au gouverneur de Corse (p. 131).

 

La seconde source est un autre «livre de divers privilèges féodaux », conservé à Bicchisà, chez Francesco-Saverio : mais il y a, parmi les « demandeurs », deux personnages de ce nom, le n° 10 et le n° 19, tous deux descendants de Giulio, mais l’un par  Jean-Jérôme, l’autre par Jean-Valère : rien ne nous précise duquel il s’agit.

Les documents puisés chez Francesco Saverio sont :

 

§         le règlement de justice pour la Seigneurie d’Istria, en 1549, (p.92) ;

§         la réclamation d’Alessandro d’Istria auprès du Sénat de Gênes, en, 1602, pour un vassal soumis à sa juridiction (p. 107). On peut supposer que la saisie des deux jardins, à la demande du même Alessandro, pour 12 chèvres non payées, en 1602, vient de la même source.

 

Quant à la longue et intéressante sentence d’arbitrage de Giorgio Centurione entre les feudataires d’Istria et leurs  vassaux, en 1614, elle est prise aussi, par Tartaroli, dans le livre de Francesco Saverio, sur une « expédition » du notaire Leca (p.110) ; mais il faut noter que Paolo-Vincenzo l’avait déjà incluse dans son dossier : « tirée d’un livre de divers privilèges authentiques », sans doute le même, et recopié en 1721 par le notaire Michele Basso.

 

Une dernière pièce, datant seulement de 1772, vient de chez Francesco Maria (le demandeur n° 17) : sorte d’inventaire de trois chapelles avec sépultures appartenant aux Colonna d’Istria dans l’église des franciscains de la piève d’Istria (p.104) appelé à tort église Saint François.

 

Toutes ces « preuves supplémentaires »,recopiées par le notaire Tartaroli et jointes aux pièces du livre de Paolo Vincenzo, font un total de cinquante-neuf feuillets, que le juge Guillaume Louis Armand, d’Ajaccio, et Laurent Pozzo di Borgo, faisant fonction de procureur du Roi, attestent conformes aux originaux et expéditions, à Ajaccio, en date du 22 février 1773 (p.136).


 

 

 

 

 

Xt_param = 's=240004&p=Origine Descendance Intro Buffiere 5'; try {Xt_r = top.document.referrer;} catch(e) {Xt_r = document.referrer; } Xt_h = new Date(); Xt_i = '=4) {Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;} document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">'); //-->