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auteurs et est encore citée par eux. (a). Filippini décri avec beaucoup de précision et d’exactitude l’origine et la descendance des familles notables de l’Île ; il donne la généalogie de nombre d’entre elles, soit qu’il la tire des historiens corse ci-dessus nommés, soit qu’il continue lui-même leur travail dans son oouvrage ; dans cet ouvrage, on peut voir l’origine et la descendance de la famille Cinarchesi ou de Cinarca, dite de la Rocca, ce roc ou forteresse étant le château seigneurial des Cinarca ; il figure d’ailleurs dans leur blason ; d’eux, descendent les familles de la Rocca, de Leca, d’Istria, d’Ornano et de Bozzi, ainsi nommées d’après leur fief  et château respectifs. Filippini poursuit seulement la généalogie des Seigneurs d’Istria, et parmi eux celles des ancêtres de Paolo-Vincenzo Colonna d’Istria, marquis de Galliano, qui pour la suite sera continuée et prouvée par  d’authentiques documents qu’on trouvera ci-après (1).


(a) Le Père Agostino, dans son Ateneo Ligustico, écrit : Antonius Filippinus, né en Sardaigne, remarquable par sa science, sa prudence et ses autres qualités, écrivit en 1594, en langue italienne, la chronique de sa patrie. (Patrie adoptive puisqu’il était sarde).

Raffa Soprais , page 44 : Anton Pietro Filippini… sans s’écarter de la vérité, ni se montrer chauvin, écrivit diligemment la chronique de cette Île, se montrant supérieur à tous ceux, anciens ou modernes, qui tentèrent la même entreprise : voilà pourquoi son souvenir demeure aujourd’hui encore fort célèbre et son nom sera conservé éternellement dans son histoire.

Langhet, dans son index du Concile de Trente, le considère comme un historien classique et faisant autorité.

Ughelli le cite dans on œuvre L’Italia Sacra, pour la liste des évêques de Corse ; de même le Père Salvatore Vitali, que cite le même Ughelli.


(1) Cette introduction serait-elle comme la préface, du capitaine Ottavio ? Nous ne le pensons pas : comme les généalogies qui suivent, toutes les notes et références ajoutées, elle a dû être rédigée par Paolo-Vincenzo (ou par quelque spécialiste d’histoire, à la demande de ce dernier). N.D.T.