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mation
à charge de payer les frais et les droits d'enregistrement et un demi pour
cent sur le principal du prix de la vente. L'enregistrement fut payé le 16
Thermidor. (3 août) : pour le 2me lot,324 francs et pour le 2ème
lot, 252 francs.
André
Gastaud devait entrer en jouissance à partir du 15 Messidor (3iuillet) de ces
deux lots dont le prix global 14.400 francs avait été versé en mandats
territoriaux ou promesses de mandats, entre le 27 Prairial (15 juin) et le 8
Thermidor (26 juillet). En ajoutant les droits d'enregistrement, 576 francs,
on arrive à la somme de 14.976 fr. (1).
Or,
à l'époque de ces ventes, les mandats territoriaux étaient absolument dépréciés
: ils avaient perdu au moins 90 % de leur valeur nominale (2).
Il
en résulte que le 1er lot
vendu à Pierre Mages avait été soldé par du papier représentant moins de
1.400 francs en numéraire, et que les deux autres avaient été soldés par
Gastaud en papier représentant moins de 1.500 francs en numéraire.
En
l'an X, Amand Spréafico, négociant lyonnais, venu depuis peu à Nice où il
fut receveur du District, était co-propriétaire de l'Evêché ; soit qu'il eût
acheté les lots acquis par André Gastaud, soit que Pierre Mages lui eût cédé
une partie de son lot.
*
* *
Le
Préfet ne trouva dans la ville que deux maisons pouvant servir au logement de
l'Evêque. La première était rue des Juifs, actuellement rue Benoît-Bunico,
et je crois que c'était le palais Lascaris dont la façade ouest donne dans
cette rue; mais ce local lui parut peu convenable, sans doute, à cause du
voisinage presque immédiat de la synagogue.
(1)
Ces deux actes de vente sont aux Arch. Départ.. Série Q volume 75. f°
111 et suivants sous les n° 25 et
26. Ils sont signés par l'acquéreur André Gastaud, par les Administrateurs et
Secrétaire du département et par Hancy qui était commissaire du Directoire exécutif
en remplacement.