XLI
A
l'occasion de l'installation de l'évêque on répandit dans le public quelques
poésies en son honneur, louables tout au moins pour l'intention de leurs
auteurs. Louis Romey, avoué près le Tribunal civil, membre du Jury
d'Instruction, qui devint maire peu d'années après, se révéla poète, lui
aussi, et publia une pièce de vers dans laquelle il vanta, comme il était de
mode alors, Bonaparte et la Corse. (1)
Mgr
Colonna, continua à occuper l'appartement que le préfet avait mis à sa
disposition jusqu'à l'aménagement de l'Evêché. Il semble même que Châteauneuf-Randon
pour laisser toute liberté au prélat ait prolongé son séjour à la campagne
qu'il avait louée au quartier du Piol. En effet, c'est dans cette campagne
qu'il offrit, à l'occasion de la fête du 18 Brumaire un grand dîner auquel il
invita l'Évêque avec les représentants des autorités civiles et militaires et
quelques anglais de distinction qui étaient, depuis la paix d'Amiens, revenus
hiverner à Nice. (2)
(1)
Arch. municip. Bonifassi. Vol. B. f° 87, 12 septembre 1802 :
N° 2724. Solenne
ingresso nella sua Cattedrale fatto da Mr Vescovo coll'accompagnamento di
tutte le autorità. Mss. autent.
N°
2725. Il Clero si trovo presente sulla porta dei Duomo, e dal Prefetto,
vennegli presentato Monsignr Colonna come Vescovo di Nizza. Mem.autent.
.
N°
2726. ln quell'atto un buon Ecclesiastico volta a suoi Piu vicini
disse: Bene se Colonna in questo punto impara che noi eravano qui, e che egli
quelli che viene. Osserv. partri.
2727.
Mr Vescovo pontifico, e recito un discorso tenero, e ben addattato, la f!onzione
riusci tenera molto, ed edificante nel suo complesso. mai più, si aspettava per
opera dei francesi un simil atto. Mem.
Partri.
2728.
Dopo la f/onzione il Clero processionalmente cantando i soliti inni accompagno
il Vescovo al palazzo della Prefettura ove avea il suo alloggiamento, le
autorita pure lo accompagnarono. Mss.autent
2729.
ln quest'occasione si distribuirono alcune poesie lodevoli per la buona
intanzione degli autori. Romey anche esso divenutto poeta fece un Endecassillabo
in cui come di ragione venta il Bonaparte, e la
Corsica. Doc.
N° 1077. . .
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