XLIII

 

fourni une occasion de vous donner une preuve de mes sentiments d'estime et de considération.

« J'ai l'honneur de vous saluer. » (1).

 

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Le Maire de Nice, une fois en possession de l'Evêché et sur les ordres réitérés du Préfet, fit dresser le devis estimatif des réparations et l'adressa à Châteauneuf-Randon le 27 Fructidor (14 septembre) (2). Celui-ci après l'avoir examiné le trouva trop élevé et le renvoya le lendemain à Défly avec ordre de mettre ce travail en adjudication au rabais ; il lui rappela en même temps qu'il fallait aussi s'occuper de l'ameublement et que la commune devait faire quelque chose pour être agréable à l'Évêque. (3).

Le Maire fit immédiatement afficher l'adjudication : il en informa le Préfet le 29 Fructidor (16 septembre) et le pria « de désigner aux « entrepreneurs de ces ouvrages le mode et les époques des payements « qui devront leur être effectués pour leur travail.» (4).

Le Préfet approuva cette mesure le 3ème   Jour Complémentaire an X (20 septembre 1802) en invitant le Maire « à faire faire d'abord les « réparations les plus urgentes, telles  sont celles de l'appartement de « l'Evêque du salon et de l'escalier, afin que M. l'Evêque puisse occuper  de suite son logement.»

 Quant aux dépenses, concluait le Préfet, « Lorsque  les réparations « seront achevées et que vous aurez pourvu à l'ameublement préalable « ou de prêt, je vous indiquerai le moyen de couvrir cette dépense sur-« le-champ.  (5).


(1) Minute corrigée en plusieurs endroits par le préfet. Arch. dép. M.I 7 .

(2) Arch. municip. Correspondance, 27 Fructidor an X (I4

septembre 1802).

(3) Arch. départem. M 17. Le Préfet au Maire de Nice 28 Fructidor an X (15 septembre 1802).

(4) Arch. municip. Correspondance du Maire 29 Fructidor an X

(16 septembre 1802).                                        .

(5) Arch. départem. M 17. Le Préfet au Maire le Nice 3ème Jour

Complémentaire an X (20 septembre 1802).     

Arch. municip. Correspondance du Préfet an X. Volume VI.