XLIV
Les
soumissions furent reçues le 2 Vendémiaire an XI (24 septembre 1802). Le devis
montait à 1.314 francs ; Honoré Beu, maçon à Nice soumissionna seul pour la
somme de 1.195 francs et le Maire en transmettant cet offre au Préfet lui
demanda « son « approbation, pour adjuger définitivement ces réparations
et « faire mettre de suite la main à l'œuvre. »(I).
Le
lendemain, de nouvelles soumissions l'une à 700 fr. et l'autre à 650 francs
(dont les auteurs ne sont pas nommés) et une autre par Laurent Levamis (dont le
montant n'est pas indiqué.) parvinrent au Maire qui les transmit au Préfet
(2).
.
Châteauneuf-Randon donna son approbation et les réparations commencèrent.
Le
premier devis était incomplet, il fallut en dresser un nouveau qui fut également
mis en adjudication et exécuté après approbation du Préfet en date du 22
Frimaire an XI (13 décembre 1802).
.
Le
montant total des réparations n'était pas très élevé, 1.200 réparations
foncières et locatives; mais le Conseil Général des Alpes-Maritimes n'était
point en session. Il fallait cependant ne pas faire attendre aux ouvriers le
payement de leur travail; c'est pourquoi le Préfet s'adressa aux Ministres
des Finances et de l'Intérieur pour solliciter un crédit extraordinaire le
27 Frimaire an XI (18 Décembre 1802) (3).
(1) Arch. municip. Correspondance
du : Maire 2 Vendémiaire an XI (24 septembre 1802).
(2) Arch. municip. Correspondance
du Maire 3 Vendémiaire an XI (25 septembre 1802).
(3) Arch. départem. M 22. Le Préfet aux Ministres de l'Intérieur et des Finances. 27 Frimaire an XI (18 décembre 1802). Le 20 Ventôse an XI (II mars 1803)., le Préfet demandait au Maire de Nice de lui faire passer sans délai « une copie des devis détaillés des réparations « faites à la maison épiscopale, j'ai un besoin pressant de ces pièces « qui doivent être adressées au Ministre de l'Intérieur. Arch. Départem. M. 26.francs environ, cependant ni le Maire, ni le Préfet n'avaient à leur disposition la somme nécessaire pour le solder. Le maire demandait donc le concours du département. La loi du 18 Germinal, article 71, autorisait bien les Conseils Généraux à accorder aux Archevêques et Evêques un logement convenable, ce qui comprenait, sans doute, les...