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ainsi que celle du Ministre de l’Intérieur et les vôtres et arriver à mon but en requérir de nouveau.

Minute corrigée par le Préfet.

Arch. Dép. – V. I.

Arch. Dép. - V 1.

 

 

Pièce IX

 

Le Ministre de l'Intérieur au cit. Châteauneuf-Randon

Préfet des Alpes-Maritimes.

                   Paris, le 2 Messidor an X (21 Juin 1802).

J'ai reçu citoyen Préfet, la lettre du 9 Prairial, par laquelle vous formez de nouvelles plaintes contre le C. Mainssonnat, direc­teur de l'Enregistrement à Nice, et persistez à demander son chan­gement. J'ai déjà fait part au Ministre des Finances de vos griefs contre ce préposé. Comme c'est à lui qu'il appartient exclusive­ment de prononcer à cet égard, je vais lui transmettre votre lettre du 9 du mois dernier pour qu'il connaisse les nouveaux sujets de mécontentement que vous a donnés le Citoyen Mainssonnat et prenne un parti à son sujet.

Je vous salue,

 

 

Signé : CHAPTAL.


 

Arch. Dép. - M. 20.


 

Pièce X

ARRÊTÉ DU 1er  MESSIDOR AN X

20 Juin 1802

               Le Préfet du Département, des Alpes-Maritimes.

Par suite de son arrêté du 10 Floréal an X concernant la fixation de l'Église Métropolitaine du département des Alpes-Maritimes et l'établissement de la maison destinée à loger l'évêque.

Vu le procès-verbal dressé le 29 Prairial (18 Juin) dernier en conformité par les Citoyens Scoffier et Caldelary, experts nommés par le Directeur des Domaines et le citoyen Roux par les citoyens : Mages et Spréafico pour procéder à l'estimation des objets que les dits Propriétaires acquéreurs du ci-devant évêché se sont proposés de prendre en échange.

                Considérant que le dit évêché est estimé vingt-cinq mille francs, et que le bien appelé Riquiés appartenant à l'émigré Lascaris