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Le Maire au Préfet.
Du 20 Messidor an X (9 Juillet 1802).
J'ai
reçu avec votre lettre du 14 de ce mois une copie de votre arrêté du
premier même mois relatif au logement de l'évêque de ce département
ensemble une copie certifiée du rapport des experts qui ont éva1ué la
maison affectée à ce logement et. les domaines nationaux qui doivent être
cédés en échange aux propriétaires.
L'article
4 de votre arrêté me charge de faire mettre la dite maison en état
d'habitation et d'être occupée par l'évêque et d'épuiser (sic) dans
la caisse communale les fonds nécessaires sauf décision ultérieure sur la répartition
des dites dépenses an compte de 1a commune ou à celui du département.
Il
est de toute impossibilité, citoyen préfet que la caisse communale puisse
faire les avances du montant des réparations dont s'agit. elle se trouve
presque vide. Je ne vois même pas comment je pourrai parvenir à solder les dépenses
indispensables pour le dernier trimestre de l'année courante.
Le
Conseil général du département qui est autorisé à procurer à l'évêque
un logement convenable pourrait indiquer pour cet objet des moyens prompts et
efficaces.
Je
vous prie, citoyen préfet, de vouloir bien me suggérer des moyens pour que
je puisse remplir vos vues et exécuter les dispositions de votre arrêté.
Arch. Munic. - Correspondance du Maire.
10
juillet 1802
Le PréFet du département des Alpes-Maritimes.
Arrête : Que l'une des
cloches, et la plus forte maintenant au clocher de la succursale de Cimiés,
commune de Nice sera portée et placée le 25 Messidor jour correspondant au 14
Juillet au clocher de la Métropole du département église dite
Sainte-Réparate.