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Pièce
XIX
Le Maire de Nice au citoyen Rossi, Vicaire-Général provisoire de la
Cathédrale de Nice.
Du 23 Messidor (12 Juillet 1802)
Je
vous fais passer, citoyen, deux copies de l'arrêté du préfet:
de ce département en date du 18 du courant relatif à la célébration
de la fête du 14 Juillet, une pour vous et l'autre pour les Administrateurs
de l'Église, vulgairement dits prieurs du Corpus Domini, auxquels je
vous prie de la communiquer avec invitation de se conformer à ce qui les
concerne, ainsi que vous, pour les préparatifs à faire pour le Te Deum qui
doit être chanté.
Je
joins à ces deux copies celle d'un autre arrêté qu'il vient de prendre
relativement à des effets d'argenterie destinés à la Métropole et à la
descente d'une des cloches de Cimiés pour être placée au clocher de
Sainte-Réparate. Je vous invite à prendre les mesures nécessaires pour
quelle soit placée pour le r 4 Juillet, et aussitôt qu'elle sera descendue.
Arch.
Munic. - Correspondance du Maire an X.
Pièce
XX
Le Directeur des Domaines nationaux et de l'Enregistrement
Au Préfet du Département des Alpes-Maritimes.
Nice, le 26 Messidor an X (15 Juillet 1802).
Citoyen
Préfet, je viens d'être instruit qu'il a été trouvé dans le ci-devant
couvent des Récollets de Cimiez, de l'argenterie, servant à la décoration de
l'église et à l'exercice du culte, qu'on assure avoir été cachée par les
ci-devants moines et que vous avez fait enlever.
L'on
m'a aussi rapporté qu'il avait été trouvé quelques pièces de drap propre à
l'habillement des moines.
Comme
d'après la loi du 18 août 1792 et autres, tous les couvents et communautés
religieuses ont été supprimés et les biens en dépendant réunis au domaine
national, l'argenterie, ainsi que les pièces de drap faisant partie du mobilier
du couvent de Cimies, doivent appartenir au domaine.