-
31
Ce
délai est nécessaire dans le cas ou le gouvernement penserait que l'échange
doit être autorisé par une loi.
Je
pense citoyen que ces réflexions suffiront pour calmer les inquiétudes que
vous paraissiez avoir conçues et pour vous engager ou à vous conformer de
suite aux dispositions de mon arrêté du 1er messidor dernier ou à vous
faire un mérite publique dont je vous saurais un gré particulier de cette
dans ce moment……….j'avais je l'avoue mieux juger de
et du…….. par votre
Arch.
Dép. - M. 20. Minute entièrement de la main de Châteauneuf-Randon.
Quelques mots illisibles à la fin.
Pièce
XXXVI
Le
Maire de la commune de Bollema au Citoyen préfet
Du département des Alpes-Maritimes.
Bollena, le 3 Fructidor an I0 de la République
(21 août 1802)
Par
votre lettre du 14 thermidor reçue le premier du courrant j'ai reçu l'avis
que vous citoyen Préfet m'avez fait la grâce de m'apprendre de la part du
Conseiller d'Etat l'arrivée de l'évêque Colonna par notre diocèse notre
commun supérieur spirituel ; nous l'attendons avec anxiété, et moi en
particulier, car j'ai un fils, que toute son inclination est au même état,
et j'espère que par son service prêté à cette paroisse depuis dix ans,
et ces vertus morales, il y aura la complaisance de lui conférer les ordres
qui lui plaira.
Je vous salue avec respect.
UBERTI.
Arch.
Dép. - V 29.
Pièce
XXXVII
Le Préfet au Vicaire. Général provisoire à Nice.
3 Fructidor an I0 (21 août 1802).
Le
conseiller d'Etat chargé de toutes les affaires concernant les cultes me prévient,
Citoyen, que les vicaires généraux, ainsi que les desservants des succursales,
doivent prêter les mêmes serments que les articles 10 et 27 de la loi du 18
germinal exigent littéralement des évêques et curés.