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soient obligés de supporter les délais nécessaires pour que les réponses
me parviennent. Je vous invite donc à leur rembourser provisoirement les
avances qu'ils ont faites parce que les instructions du gouvernement portent
que les réparations locatives de l'évêché seront à la charge des communes
si elles peuvent les supporter ou à défaut du département.
Ar
Pièce
LXVI
Le
Préfet aux Ministres de l'Intérieur et des Finances.
27 Frimaire an XI. (18 Décembre 1802).
Après avoir assuré le logement de l'évêque
de Nice dans l'ancienne maison épiscopale ainsi que j'ai eu l'honneur de vous
en rendre compte par une lettre du 14 Messidor an X et 7 Brumaire dernier, il a
fallu faire à cette maison les réparations indispensables qu'exigeaient sa
situation et sa nouvelle destination.
Les
réparations s'élèvent à 1.200 francs environ. L'art. 71 de la loi du 18
Germinal autorise les Conseils généraux des départements à accorder aux
archevêques et évêques un logement convenable. Dans cette autorisation est
sans doute comprise celle de pourvoir aux dépenses qu'exigent et les réparations
foncières et les réparations locatives. Mais les Conseils généraux ne
peuvent que délibérer et proposer, et dans ce moment celui de ce département
ne peut pas même user de cette faculté puisqu'il n'est pas
assemblé.
Il importe néanmoins que les ouvriers qui
ont fait les réparations soient payés de ce qui leur est dû. Je ne puis
ordonnancer les frais sur les fonds mis à ma disposition pour dépenses variables
puisqu'ils ne sont point compris dans la nomenclature de ces dépenses et que
d'ailleurs les fonds accordés, sont déjà insuffisants pour les autres
services. Je vous prie donc, citoyen Ministre, de m'accorder un crédit
extraordinaire pour cet objet.
Je fais la même demande au Ministre (des
Finances, de l'Intérieur).